Liberté

Quand savons si nous faisons fausse route ? Est ce que je cherche l'aprobation dans le regard des autres, est ce que je ne me vends pas à eu dans l'espoir de me convaincre à travers eux que je ne me trompe pas dans mes choix ?

Mon corps me parle, il impose sa lois de douleur et de petits plaisirs. Mon esprit veut comprendre, il cherche à savoir pourquoi en ayant conscience qu'aucun chemin est moins bon qu'un autre, seul le mien est celui qu'il me faut. 

Écouter le corps, suivre l'esprit. Un corps instinctif, plein de violence et de désir. Un esprit contemplatif plein de compassion et de haine. Une guerre entre deux être opposés attaché ensemble par le hasard de la vie qui m'accompagne tranquillement jusqu'à ma mort.

Je me trompe sûrement, je me suis toujours trompé. Mais le propre de la liberté de l'être n'est pas de se tromper ? J'ai choisie la voie la plus instable, celle de la création, de la recherche de sois et du constant doute. Pourquoi se faire tant de mal ? Pourquoi ne pas chercher un bonheur simple, fugace mais vrai...

Qu'est ce qui nous pousse à nous chercher alors que nous sommes née avec nous même. Entre ce corps utopique et l'esprit dystopié. La vie est une souffrance qui coupe le grand néant duquel on sort lorsque l'on nait et là où l'on retourne lorsque l'on meurt.

Je me demande quel serait la beauté du monde sans cette pensée judéo chrétienne du péché, de l'erreur qui nous bride et nous tue à chaque pas un peut plus.

SI je ne me sentais pas l'âme d'un pécheur quel serait mes choix ? Prendrai-je les même tournant au même endroit ?

je vote pour la condamnation à mort de l'échec, de la faute, de la réussite, de l'honneur, la gloire, l'erreur, du mal, du bien et autre jugement de quantité comparative entre des individu incomparable qui ne trouve leur raison qu'en eux-mêmes.

Je ne suis pas responsable de l'endroit où je suis née. Je ne suis pas responsable des fautes de mes pères. Je ne suis pas les tampons et autre marque d'esclavage républicain, religieux et sociétal que l'on a posé dans mon dos. Je suis moi, rien de plus, rien de moins. Juste un hasard sans signification et sans rôle donné. Je n'ai pas de bute, je n'ai pas de mission. Je ne cherche pas la vie, je ne cherche pas la mort. Je suis rien.

Être rien est sûrement le pire constat où je pouvais arriver. Car de ce rien peut tout naître, il suffi du plus petit des choix. Un choix infime. Le plus insignifiant des choix nous enlève le privilège d'être personne. A nos yeux d'abord, et aux yeux des autres ensuite. Avec les yeux des autres viennent les jugement, la comparaison, la jalousie, l'admiration, la haine, l'honneur, l'amour. Autant de graine de mort qui germe en nous et finissent par nous tuer.

Il faut se débarrasser de tout sentiment de bon et de mauvais. Nous devons donner notre vie à être sans distinction d'être, ou mourir.

C'est lorsque la tyrannie du vouloir cesse que nous retrouvons notre liberté. Lorsque nous retournons paisiblement là d'où nous venons que nous sommes nous-même, sans aucune influence des autres. Socrate devait avoir raison, il serait peut-être temps de devoir un coq à Esculape.












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